Amitié Perdue

Publié le par Ecole Française

 Trois coups de feu retentirent dans la Barclays Bank.

« Haut les mains ! Ceci est un hold-up ! s'écrièrent les deux hommes masqués.

-Donne-leur tout l'argent possible, ce sont les.... !  L'homme ne put finir sa phrase, transpercé au cœur par un couteau »

Quinze minutes plus tard, la sirène de la police retentit en dehors de la banque. Trop tard, encore un échec pour la police de New York.

 

Les « Rob bros » sont une organisation terroriste qui braque des banques. Cette organisation est dirigée par deux hommes à l'identité secrète, se connaissant depuis leur jeune enfance. Lors des opérations terroristes, ils portent des masques de la comedia dell arte représentant leur goût du théâtre.

 

Le lendemain, les deux hommes, Geronimo et Douglas, firent le compte de leur braquage. Cinq millions de dollars. C'était la première fois qu'ils récoltaient autant d'argent. Ambitieux, ils décidèrent de continuer à braquer d'autres banques pour récolter plus d'argent.

 

Six semaines plus tard, ils eurent quatorze millions de dollars, cash. Geronimo voulut continuer pour avoir plus d'argent mais Douglas, raisonnable, essaya de le raisonner :

« Geronimo, sois raisonnable, on continuera les braquages plus tard, mais là, il faut prendre une pause quand même ! dit Douglas

- Quoi ?! Ne veux-tu pas gagner plus d'argent, on pourrait devenir des milliardaires !!!

- Je le sais bien Nimo, mais il faut être raisonnable quand même...

- Oh, t'es une chochotte !!! s'exclama Geronimo.

- Bon, on se met d'accord pour deux derniers braquages et puis on arrête pour un moment, d'accord ? proposa Douglas.

- Ah, voilà le Douglas que je connais !

- Ouais ouais. A plus !! »

 

Mais lorsque Douglas partit, il vit une étrange lueur dans les yeux de Geronimo. Quelque chose n'était pas normal chez lui.

 

Deux jours plus tard, ils attaquèrent la Wells Fargo. Ils appliquèrent leur plan normal d'attaque : hacker les systèmes de sécurité, laisser les complices commencer le braquage puis eux mêmes, récolter tout l'argent. Malheureusement, lors de la première attaque, les employés réussirent à contacter la police. Geronimo et Douglas n'eurent qu'un choix : abandonner leurs complices et s'enfuir avec l'argent. Ils rentrèrent dans leur camion et s'enfuirent avec leur cri de guerre, « Frappez, entrez, servez vous, Yeeh-Ha »

De retour à la base, Geronimo dit :

« C'était super cool ! C'était plein d'action, il y avait du suspense cette fois-ci ! T'en penses quoi Doug ?

- T'as aimé ?! On a failli se faire choper, Nimo ! Sérieusement, on doit arrêter, ces policiers nous en veulent terriblement ! Je ne peux pas risquer un autre braquage. dit Douglas

- Mais notre contrat ! On s'est mis d'accord pour faire deux braquages et puis on arrêtera, il nous en reste un encore, et je pense qu'on devrait attaquer la Jp Morganchase.

- T'es cinglé ou quoi !!!! C'est la plus grosse banque des États-Unis et elle a le meilleur système de sécurité du monde !!! Tu sais, j'ai remarqué ces derniers temps que tu avais beaucoup changé, mais dans un mauvais sens. Tu deviens de plus en plus avide d'argent. Tu commences à me faire peur. Je te préviens, réfléchis un peu sur qui tu es. »

 

Douglas tourna les talons sans adresser le moindre regard à Geronimo.

 

Pendant la nuit, Geronimo, encore furieux de la réponse de Douglas, emmena ce dernier, assommé et le crâne en sang, devant le bureau de police. Geronimo s'en alla, laissant un petit mot sur Douglas disant: « Me voici, Douglas Harper, homme de 35 ans et co-chef des Rob bros. Je me rends auprès de la NYPD. Faites ce que vous voulez de moi, je le mérite. ».

Tôt le matin, les policiers emmenèrent Douglas, encore inconscient, dans la prison du commissariat. Lorsque Douglas fut réveillé, il fut interrogé par le commissaire : «  Alors, le petit voyou se rend?

- Pourquoi suis-je là ? Que s'est-il passé ?

- Vous êtes au commissariat de New York. On vous a trouvé devant le bâtiment ce matin, dit un des gardes.

- Alors, voici le co-chef des Rob bros, dit le commissaire. Vous vous amusez bien avec vos braquages... Maintenant nous allons vous montrer de quel bois on se chauffe ici ! »

Il frappa Douglas dans le ventre. Celui-ci gémit.

« Mais comment suis-je arrivé ici ? demanda Douglas

- Voyons, ne jouez pas l’ignorant avec moi… repondit  le commissaire.

- Je ne me souviens de rien !

- Nous allons vous exiler sur l’île Crozet, et vous serez seul dans la nature. Vous aurez du temps pour réfléchir sur vos actes.

- Vous n’oserez pas !

- Oh que si ! » Il arrêta la discussion par un coup de poing dans la tête de Douglas qui resta là, inconscient.

 

Pendant ce temps, Geronimo recruta de nouvelles personnes pour continuer ses braquages. Son avidité n’avait plus de limites. Quelques jours plus tard, il décida d’attaquer la Jp Morganchase, la banque la plus riche des Etats-Unis. Malheureusement, la police avait déjà anticipé leur coup. Géronimo tomba dans la gueule du loup. Dès qu’il arriva à la banque, à peine entré dans celle-ci, les policiers cachés derrière les comptoirs, surgirent, pistolets au poing. Géronimo ne put rien faire, il dut se rendre.

Le lendemain, il fut envoyé au Mexique, son pays natal. Après avoir été jugé, il fut aussi envoyé sur Crozet, sans que le pays sache que Douglas y était déjà. En apprenant qu’il allait être exilé, la haine de Geronimo grandit. Il passa 2 mois en prison avant cet exil.

 

En arrivant à Crozet, il fut abandonné et laissé à lui-même. Il avait quand même réussi à voler le pistolet d’un des gardes. Mais à ce moment là, il ne put contenir sa haine. Toutes ces années de braquages et échouer si près du but, les réprimandes de Douglas « fais pas ci, fais pas ca »… Il cria et pleura, mais cela ne le calma pas. Quand arriva le soir, il décida de se trouver un abri, en vain.

 

Douglas, de son côté, vivait normalement. Il s’était créé un abri non loin d’une source d’eau, abritée du vent. Il utilisait toutes les leçons qu’il avait appris quand il était jeune. La pêche, les feux de camps, etc. Cependant tous les jours il pensait à Geronimo. Son cher ami qui était devenu son pire ennemi. Il l’avait trahi, donné à la police.

 

Le lendemain soir, après avoir exploré l’île, Geronimo vit une fumée en haut de la montagne. Il se rua vers cette fumée, son pistolet à la main, par précaution. Mais quand il y arriva, se perchant sur un arbre, il vit que l’homme autour ce feu était blanc et habillé d’habits à la mode. Se concentrant plus sur le visage de cette personne, il fut soudain pris d’une haine incontenable.

 

Douglas faisait son feu de camp comme d’habitude tous les soirs pour griller son poisson. Soudain, il sentit une présence derrière lui. Il se tourna et jura avoir vu quelque chose bouger mais ayant faim, retourna vite à son dîner. Puis tout à coup, il entendit un bruit sourd derrière lui. Il se retourna et vit Géronimo devant lui, en chair et en os, et tenant un pistolet qui le visait. Douglas, choqué dit :

« Geronimo, c’est bien toi ?

- Oui. On m’a exilé sur cette île, dit-il sèchement.

- On t’a finalement attrapé alors.

- Oui, à la Jp Morganchase.

- Trop prévisible, tu n’as vraiment rien dans la tête dis-donc ! Sans moi, les Rob bros ne sont rien. Tu n’es attiré que par le braquage et non par ce qu’on peut faire après avec tout cet argent.

- Arrête tes critiques Douglas, j’en ai assez de tout ton charabia, je suis venu ici pour te faire payer toutes ses années où tu me contrôlais. Bien sûr, quand je veux m’imposer, tu me manipules en me disant de réfléchir sur qui je suis. Et bien je suis Geronimo Howards, ennemi de Douglas Harper. »

Et il appuya sur la gachette.

 

Jérémie Marsac

 

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